Les exigences sociales, qui demeurent aujourd’hui, nous ont conduit majoritairement, nous les salariés, à créer les conditions d’un changement politique en France.
Il nous appartient aujourd’hui d’agir pour qu’une véritable rupture avec les choix politiques antérieures interviennent dès maintenant. Ces choix répondaient exclusivement aux revendications patronales et ont conduit à plus de 3 millions de chômeurs, 6 millions de salariés en sous emplois et en situation de précarité, 8 millions de salariés vivant en dessous du seuil de pauvreté.…
Le travail n'est pas un coût,
Il est le seul levier de création de la richesse par les salariés
Refusant cela, le patronat poursuit son offensive de casse de l’emploi et de
l’industrie, exige la baisse du coût du travail et de plus en plus de flexibilité. Dans cette logique Il milite pour l’austérité contenu dans le dernier traité européen.
Avec la Confédération européenne des syndicats (CES), la CGT est opposée à la ratification de ce traité par la France, quel que soit la procédure utilisée, car l’austérité mène à l’appauvrissement des salariés et des retraités et empêche toute reprise de la croissance.
Le 9 octobre, l’emploi lié aux forts enjeux industriels feront l’objet en Europe d’une première mobilisation dans plusieurs pays, à l’initiative de la Fédération européenne de l’Industrie, et en France, une journée interprofessionnelle liant ces enjeux aux préoccupations des salariés de tous les secteurs, sur l’emploi et le marché du travail.
Ce traité imposerait les politiques d’austérité qui, là où elles sont à l’oeuvre (Grèce, Espagne, Portugal, Italie), ne font qu’aggraver la régression sociale qui entretient durablement la récession économique.
Des bus au départ d'amiens pour rejoindre la manif à Paris seront affrétés pour cette première et urgente mobilisation de la rentrée.
Le changement sans nous,
c'est pas pour demain!!!