Alexandre Bompard gagne son triple AAA en bourse tout en mettant en péril notre enseigne et en sacrifiant nos emplois…
Depuis son arrivée, notre PDG à sacrifier environ 1350 postes (-19% de CDI) au sein du groupe Fnac auquel on rajoute moins d’investissements ce qui lui a permis de pouvoir rentabiliser le groupe, non pas grâce à une stratégie commerciale efficace et pertinente comme il se targue de le dire mais bel et bien grâce à un tour de passe-passe économique notamment avec l’aide du CICE de 10 millions d’euros en 2015 qui a plus servi à combler le résultat opérationnel qu’à créer des emplois ce qui prouve qu’il n’y a pas de stratégie à long terme.
Pour preuve aussi notre PDG axe sa rémunération sur le cours de la bourse et non sur les résultats et la productivité de l’entreprise, c’est à dire nous les salariés de l’entreprise donc peu lui importe notre avenir car in fine même avec la fusion Fnac-Darty le seul intérêt est celui de son profit personnel.
On remarque bien ici que l’excellence opérationnelle des équipes de notre PDG réside bel et bien une nouvelle fois non pas sur une efficacité opérationnelle des salariés mais sur une recherche systématique de réduction des couts à outrance en témoigne aussi la contribution croissante des relais de croissance pour développer le réseau internet (Market-Place) du groupe au mépris des magasins physiques donc de l’emploi.
Notre PDG ne cesse de prendre en exemple et comme principal concurrent AMAZON au lieu de prendre comme leitmotiv le Made In France afin de continuer à investir, produire et pérenniser le bassin d’emploi au sein de notre enseigne et de notre pays.
Les orientations stratégiques de l’entreprise qui sont des effets de manche afin de toucher les actionnaires et le cours de la bourse ne sont qu’une façade car en réalité ses projets et stratégie annoncés par Alexandre Bompard et ses cadres dirigeants changent au fil de l’eau et aux grés du vent alors comment cela peut- il rendre une entreprise pérenne et sereine.
En témoigne ne serait-ce que récemment où notre PDG se vante d’avoir signé un accord sur le travail du Dimanche et en soirée jusqu’à minuit avec certains partenaires sociaux complaisants qui contrairement à ce qu’il prétend ne sera pas destiné à concurrencer Amazon et pérenniser notre enseigne et nos emplois mais bel et bien à transformer les magasins en Show-room ouvert 7jours sur 7 jusqu’à minuit pour Fnac.com car une fois le travail dominical et de nuit généralisée, les « opportunités » économiques peuvent se révéler difficilement rentable ou pas rentable du tout, avec les conséquences induites : un recul social majeur aux multiples conséquences pour des salariés déjà soumis à une importante flexibilité horaire et sur leur vie en société.
Tout cela simplement pour faire plaisir au cours de la bourse donc de la rémunération de notre PDG et aussi afin de rassurer et de combler des actionnaires toujours en attente de dividendes qui quand ces dernières leur seront versées normalement en 2017 impactera automatiquement la trésorerie et le cash-flow de notre enseigne qui peut du coup se retrouver du jour au lendemain en déficit.
Ce sont plutôt ses décisions salariales, économiques, sociales et financières qui mettent en danger la viabilité de l’entreprise qui est maintenant multipliée par deux en intégrant Darty car nous devenons plus endetté, la fusion Fnac-Darty est purement économique et surtout non-sociale la preuve par les annonces de mise en œuvre de PSE qui comme on le sait font augmenter le cours de la bourse donc de facto une nouvelle fois la rémunération de notre cher PDG et non celle de ses salariés.
La preuve aussi par les 27 millions d’euros en 2015 au titre du Plan de Rémunération de la Performance destinés à certains membres dirigeants du groupe qui représente presque 50% du Résultat Opérationnel du Groupe Fnac (10 personnes environ du Groupe Fnac)où notre seul PDG touche à lui tout seul en rémunération totale salaire fixe et variable 19,2 millions d’euros en 2015 contre 8,2 millions d’Euros en 2014 jalousant certains dirigeants du CAC 40 alors que dans le même temps et depuis l’arrivée de notre PDG la majorité des employés ont vu leur train de vie se précariser et leur salaires se paupériser.
On voit bien qu’il reste un peu de Francois Fillon en notre PDG lorsqu’il travaillait dans son ministère et aussi quand il déclare qu’il relève de sa responsabilité de prendre les décisions qui s’imposent pour garantir la pérennité de notre enseigne y aurait-il du Nicolas Sarkozy rempli d’un zeste de Macron en lui aussi
Ce n’est pas à nous salariés de l’enseigne Fnac-Darty ,maintenant, qui la faisons vivre et prospérer encore aujourd’hui et que l’on presse au bout de nos limites physiques et psychologiques d’être sacrifiés et de payer les pots cassés de la politique financière de notre PDG et de ses cadres dirigeants au prix de nos emplois.