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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 15:14

Alexandre Bompard gagne son triple AAA en bourse tout en mettant en péril notre enseigne et en sacrifiant nos emplois…

Depuis son arrivée, notre PDG à sacrifier environ 1350 postes (-19% de CDI) au sein du groupe Fnac auquel on rajoute moins d’investissements ce qui lui a permis de pouvoir rentabiliser le groupe, non pas grâce à une stratégie commerciale efficace et pertinente comme il se targue de le dire mais bel et bien grâce à un tour de passe-passe économique notamment avec l’aide du CICE de 10 millions d’euros en 2015 qui a plus servi à combler le résultat opérationnel qu’à créer des emplois ce qui prouve qu’il n’y a pas de stratégie à long terme.

Pour preuve aussi notre PDG axe sa rémunération sur le cours de la bourse et non sur les résultats et la productivité de l’entreprise, c’est à dire nous les salariés de l’entreprise donc peu lui importe notre avenir car in fine même avec la fusion Fnac-Darty le seul intérêt est celui de son profit personnel.

On remarque bien ici que l’excellence opérationnelle des équipes de notre PDG réside bel et bien une nouvelle fois non pas sur une efficacité opérationnelle des salariés mais sur une recherche systématique de réduction des couts à outrance en témoigne aussi la contribution croissante des relais de croissance pour développer le réseau internet (Market-Place) du groupe au mépris des magasins physiques donc de l’emploi.

Notre PDG ne cesse de prendre en exemple et comme principal concurrent AMAZON au lieu de prendre comme leitmotiv le Made In France afin de continuer à investir, produire et pérenniser le bassin d’emploi au sein de notre enseigne et de notre pays.

Les orientations stratégiques de l’entreprise qui sont des effets de manche afin de toucher les actionnaires et le cours de la bourse ne sont qu’une façade car en réalité ses projets et stratégie annoncés par Alexandre Bompard et ses cadres dirigeants changent au fil de l’eau et aux grés du vent alors comment cela peut- il rendre une entreprise pérenne et sereine.

En témoigne ne serait-ce que récemment où notre PDG se vante d’avoir signé un accord sur le travail du Dimanche et en soirée jusqu’à minuit avec certains partenaires sociaux complaisants qui contrairement à ce qu’il prétend ne sera pas destiné à concurrencer Amazon et pérenniser notre enseigne et nos emplois mais bel et bien à transformer les magasins en Show-room ouvert 7jours sur 7 jusqu’à minuit pour Fnac.com car une fois le travail dominical et de nuit généralisée, les « opportunités » économiques peuvent se révéler difficilement rentable ou pas rentable du tout, avec les conséquences induites : un recul social majeur aux multiples conséquences pour des salariés déjà soumis à une importante flexibilité horaire et sur leur vie en société.

Tout cela simplement pour faire plaisir au cours de la bourse donc de la rémunération de notre PDG et aussi afin de rassurer et de combler des actionnaires toujours en attente de dividendes qui quand ces dernières leur seront versées normalement en 2017 impactera automatiquement la trésorerie et le cash-flow de notre enseigne qui peut du coup se retrouver du jour au lendemain en déficit.

Ce sont plutôt ses décisions salariales, économiques, sociales et financières qui mettent en danger la viabilité de l’entreprise qui est maintenant multipliée par deux en intégrant Darty car nous devenons plus endetté, la fusion Fnac-Darty est purement économique et surtout non-sociale la preuve par les annonces de mise en œuvre de PSE qui comme on le sait font augmenter le cours de la bourse donc de facto une nouvelle fois la rémunération de notre cher PDG et non celle de ses salariés.

La preuve aussi par les 27 millions d’euros en 2015 au titre du Plan de Rémunération de la Performance destinés à certains membres dirigeants du groupe qui représente presque 50% du Résultat Opérationnel du Groupe Fnac (10 personnes environ du Groupe Fnac)où notre seul PDG touche à lui tout seul en rémunération totale salaire fixe et variable 19,2 millions d’euros en 2015 contre 8,2 millions d’Euros en 2014 jalousant certains dirigeants du CAC 40 alors que dans le même temps et depuis l’arrivée de notre PDG la majorité des employés ont vu leur train de vie se précariser et leur salaires se paupériser.

On voit bien qu’il reste un peu de Francois Fillon en notre PDG lorsqu’il travaillait dans son ministère et aussi quand il déclare qu’il relève de sa responsabilité de prendre les décisions qui s’imposent pour garantir la pérennité de notre enseigne y aurait-il du Nicolas Sarkozy rempli d’un zeste de Macron en lui aussi

Ce n’est pas à nous salariés de l’enseigne Fnac-Darty ,maintenant, qui la faisons vivre et prospérer encore aujourd’hui et que l’on presse au bout de nos limites physiques et psychologiques d’être sacrifiés et de payer les pots cassés de la politique financière de notre PDG et de ses cadres dirigeants au prix de nos emplois.

 

Alexandre Le Grand et son Armée de Dirigeants à la conquête du CAC 40 en sacrifiant son Empire Social….
Alexandre Le Grand et son Armée de Dirigeants à la conquête du CAC 40 en sacrifiant son Empire Social….
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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 16:27

Oui, chers amis fauchés de la « Fnac d’en bas » et du ballon rond, vous pouvez gonfler vos petits pectoraux d’une fierté légitime, nous avons l’équivalent du joueur vedette du PSG, du moins en terme de revenus, et c’est notre PDG Alexandre.

Pas sur que notre héraut compte autant de supporters que le footballeur vedette, surtout en interne, puisque c’est par la réduction des coûts, dont nous sommes la composante principale, qu’il atteint des sommets en salaire.

Au point que même le magazine « Challenges », dont la ligne crypto-communiste est bien connue du public, s’interroge sur la légitimité de ces revenus en regard de la taille de la boite, de sa valeur et semble même en déduire que ce serait anormal !

Cette bande de jaloux voudrait écorner l’image de notre leader !

Comme tous les grands sportifs, le risque de blessure est bien réel, un ongle cassé et la carrière s’arrête net et avec le recul de l’âge de la retraite, il faut pouvoir tenir, alors quoi un million par mois, ça parait finalement très raisonnable.

Puisqu’on est dans les millions dont nous sommes désormais coutumiers, il convient d’évoquer la nouvelle offre faite ce jour pour le rachat de DARTY également convoité par Conforama.

Pratiquement un milliard d’euros, soit un quart du chiffre d’affaire de la Fnac, les enchères sont relancées.

L’arrivée de Bolloré au capital de la boite a pu dérider les banquiers.

L’inquiétude est que 40 millions de « synergies » supplémentaires ont été identifiées (85M€ au premier jet), ce qui provoque chez nous une contraction des fessiers. Ah le sport !

Mais nous comprenons bien mieux qu’il faille pour les salariés d’en bas se contenter de 8 € bruts mensuels d’augmentation, que la direction souhaite rogner encore sur la future participation et bientôt sur l’intéressement.

Votre CGT Fnac Amiens Mai 2016

La vedette est à ce prix.

Le Zlatan de la Fnac
Le Zlatan de la Fnac
Le Zlatan de la Fnac
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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 08:49

Amis fauchés de la « Fnac d’en bas », vous qui aspirez légitimement à ne plus le rester et à vivre dans la même opulence que notre formidable dirigeant et ses « amis » gavés de grosses rémunérations, la solution est enfin là.

En effet, à la demande pressante du syndicat chrétien et signé aussi par la CGC et CFDT, un plan d’épargne en actions Fnac a été mis en place.

Tous les salariés vont pouvoir verser leur participation, leur intéressement et même leurs petites économies dans la machine à sous constituée d’actions de la Fnac, et dès cette année.

Taraudés que nous sommes tous par l’appât du gain facile, (pas très chrétien ça) il y a là de quoi se rêver en trader…ou presque.

L’autre bonheur sera aussi l’occasion de vibrer à l’unisson d’Alexandre, notre PDG, certes pas pour les mêmes montants, mais assurément la même adrénaline du spéculateur…on s’emballe un peu, là.

Redescendons donc ; verser ses sous ne donnera aucun droit, même pas celui d’assister à l’assemblée générale des actionnaires sur un strapontin, n’allez donc pas acheter des habits du dimanche.

Attention, nous dit la banque c’est le risque maximum, autrement dit, s’il est possible de gagner quelques euros, on peut aussi tout paumer. Comme les gogos qui avaient investi leurs deniers à l’époque dans le plan VIA mis en place par la Fnac le savent bien.

Par ailleurs, tout le monde sait que la bourse réagit très positivement à l’annonce des plans sociaux, ce qui pourrait laisser voir les licenciements des collègues comme une opportunité de gratter quelques euros de plus sur leur dos. Ah merde, pas très moral ça, mais c’est la vie impétueuse des actionnaires ! Bon, on ira confesser.

Enfin, il semble bien que le fonds en actions Fnac va justifier l’absence d’augmentations, mais juste pour les travailleurs, en effet, pour favoriser le cours de bourse, il faut réduire les coûts dont les salaires, voire les salariés. Si vous investissez, vous le comprenez évidemment.

Votre CGT Fnac Amiens 04 avril 2016

Boursicoteurs ?
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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 18:43
NAO Fnac 2016 ce n'est plus possible...
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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 16:05

Après l’écume médiatique de ces derniers jours, un rappel des faits est nécessaire.

Le travail du dimanche et sa banalisation à des pans de plus en plus larges de la société est une régression sociale majeure. Chacun d’entre nous connait le décalage social et familial qu’il implique.

La précarisation galopante, le blocage et l’individualisation des salaires est le terreau nécessaire et voulu par la direction pour transformer une contrainte en « volontariat ». Les extensions exponentielles d’ouvertures dominicales et en soirée en seraient l’aboutissement ultime. La direction gardant la main sur le nombre de « volontaires » nécessaires, sur le nombre d’ouvertures ainsi que leurs horaires, rendant même les plus « volontaires » totalement soumis à son bon vouloir à elle. Et ne parlons pas de tous ceux qui seraient contraints de venir bosser le dimanche (ménage, démonstrateurs, sécurité, …) qui sont totalement exclus du projet d’accord.

Quant aux non-volontaires, prêts à assumer ce non-volontariat, contraire à la politique de l’entreprise avec les conséquences que cela pourraient avoir sur leur quotidien professionnel ou leur « carrière », ils assumeraient la charge de travail supplémentaire induite par ces extensions d’horaires non compensées par des embauches (à peine 2,6% d’embauche pour une extension d’amplitude de plus de 16% dans les zti ouvertes 52 dimanches/an). Alors que nos effectifs ont fondu, que la moyenne d’âge des salarié-e-s ne cesse de croître et que les indicateurs de santé au travail sont inquiétants, cet accord, s’il s’appliquait, aggraverait la détérioration de nos conditions de travail.

Le top management, qui nous a fait la grâce d’intervenir dans ces négociations en la personne de Frédérique Giavarini et d’Enrique Martinez, verrait sa rémunération variable indexée sur le cours de la bourse, déjà passée de 7,6 millions à 19, 6 entre 2014 et 2015 (LTI), sans doute augmenter grâce à ce bien connu effet d’annonce. Mais en termes de rentabilité économique, les enseignes de bricolage en attestent le chiffre d’affaire serait lissé sur la semaine. Ce qui au vu des coûts induits par l’ouverture dominicale et les attentes d’économies encore attendus afin de payer Darty, l’ardoise dûe à PPR et les fameuses LTI nous semble particulièrement dangereux pour nos salaires comme pour nos emplois.

Le lobbying patronal a déjà permis l’augmentation des dimanches dit « du maire » de 5 à 12.

Cela ne suffisait pas à notre Captain PDG. Il a table ouverte chez les politiques comme en témoigne l’amendement, « Bompard » du printemps sur les commerces « culturels », heureusement repoussé grâce à notre mobilisation, le zonage des fameuses ZTI parisiennes ou son rendez-vous chez la ministre du travail cette semaine. Il est également chez lui dans les rédactions des journalistes, toujours bienveillants avec les puissants et dédaigneux (ou agressifs) avec les salarié-e-s et leurs représentants. Mais des mensonges répétés à longueur d’articles ne deviennent pas vérité.

Au mépris des accords et lois, cette direction qui est incapable de garantir en temps et en heure notre dû (complément maladie, prime de transports, prime d’ancienneté, rec ...) et met en danger les plus fragilisés d’entre nous a trouvé 3 syndicats représentant 30% des voix exprimées pour signer un accord.

La banalisation du travail du dimanche est néfaste tant pour nos vies que pour nos salaires et nos emplois, c’est pourquoi, nous ne signerons pas cet accord et utiliserons les moyens dont nous disposons pour l’empêcher.

EN TOUTE COHERENCE !!!
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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 15:49

Rassemblement à Paris, place du Trocadéro, le 4 février pour exiger la relaxe des Goodyear et une vraie politique qui favorise le progrès social.

3 départs, comprenant plusieurs cars, sont prévus dans le département de la Somme :

- Un, à partir du parking de l'entreprise Goodyear, sur la Zone Industrielle d'Amiens Nord. Pour prendre connaissance des modalités et s'inscrire veuillez suivre le lien suivant : https://www.facebook.com/events/491519434354080/ ou par mail au cgtamienszi@hotmail.fr

- Un, à partir d'Albert. Il fera une halte au péage de Roye pour les camarades habitants à proximité. Pour les modalités et inscriptions veuillez contacter François Falize le secrétaire de l'UL d'Albert par mail au : françois.falize@wanadoo.fr ou par tél. au 06 71 57 25 50

- Un, à partir de Friville-Escarbotin. Il fera un arrêt à Abbeville. Pour les modalités et inscriptions veuillez contacter, pour Friville-Escarbotin, l'UL du Vimeu par mail au : ulcgtfriville@wanadoo.fr ou par tél. au 03 22 30 56 33, pour Abbeville, cgt.abbeville@orange.fr ou 09 79 63 63 18.

Pour participer au déplacement, l'inscription est obligatoire.

Dès que la date de l'audience de l'appel sera connu, nous ne manquerons pas de vous prévenir afin d'organiser une grande et belle journée d'action sur Amiens.

Pour rappel, vous pouvez aller sur le site de l'UD CGT Somme pour signer la pétition et avoir d'autres informations précieuses : http://cgt80.com/

La participation de tous est impérative si nous voulons crier notre colère et porter nos ex
igences.

le 4 février à Paris pour exiger la relaxe des Goodyear.
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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 10:17

L’ultime réunion de négociation sur « les contreparties au travail du dimanche et en soirée » engagée à la Fnac entre les Organisations Syndicales majoritaires (CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO et SUD Fnac) et la Direction a eu lieu le 11 janvier 2016.

La CGT, FO et SUD Fnac ne signeront pas le projet d’accord présenté depuis par la Direction.

Nous considérons que chaque salarié a le droit de vivre dignement, sans avoir à vendre une partie de son droit au repos pour chercher à obtenir l‘argent qui lui manque.

Les bons résultats financiers du Groupe, ne servant que la rémunération indécente du « top management », sont construits principalement sur des plans d’économies dont la masse salariale est la principale variable d’ajustement, à travers des suppressions d’emplois massives sur les magasins et une politique de modération salariale.

L’une des conséquences recherchée de ce blocage est de créer à travers la paupérisation des salariés restants, un « volontariat » contraint de travailler sur des horaires atypiques donnant lieu à des contreparties financières.

Contreparties dont le financement doit être mis en regard avec les économies toujours attendues pour financer le rachat de Darty et le remboursement dû de 68 millions d’euros pour M. Pinault, qui ne peuvent avoir qu’un effet mécanique négatif sur les salaires et les emplois à l’échelle du Groupe.

Contreparties renforçant aussi les inégalités salariales déjà prégnantes en créant deux types de travailleurs dont la rémunération et les conditions de travail pourraient être diamétralement opposées et concourant à banaliser le repos dominical en journée travaillée.

Alors qu’un rapide calcul permet de comprendre qu’ouvrir un jour de plus, c’est 1/7ème de temps à couvrir en plus, soit une augmentation d’au moins 16% de l’amplitude horaire, la Direction pour couvrir les nouvelles tâches de travail à accomplir propose 2,6% d’embauches, dont la pérennité n’est pas garantie.

Rapprochés par exemple des 6 à 7% de baisses d’effectifs annuels constatés sur la société Fnac Paris sur les exercices 2013 et 2014, on peut légitimement craindre que ces 2,6% d’embauches seraient perdues en moins de 6 mois.

Nous sommes également conscients du rôle de « laboratoire social » joué par la Fnac, dont la recherche de gains à court terme via des prises de part de marché en déréglementant les horaires, entraîne toutes les autres professions et la société, le dernier exemple en date étant le test opéré par feu le service public la Poste pour livrer 7/7 durant les fêtes de fin d’années.

La CGT, FO et SUD Fnac restent fermement opposés à l’extension du travail dominical et de nuit, néfaste pour la santé et niant le droit à une vie privée et citoyenne normale des salariés de la Fnac, déjà soumis à une importante flexibilité horaire, dont le seul jour de repos commun est aujourd’hui remis en cause.

Fait le 20 janvier 2016.

Travail du dimanche - Communiqué de presse
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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 16:21

La mise sur la place publique en début d’année de la rémunération « annexe » (une dizaine de millions d’€) de notre président avait provoqué un léger émoi et même un geste de contrition qui a amené notre dirigeant à annoncer qu’il n’allait pas prendre tout le pognon mais l’investir en actions Fnac.

Malin, et c’est surement pour ça qu’il est à son poste le chef !

En effet, l’annonce de l’offre d’achat de DARTY par la Fnac a propulsé l’action vers des sommets avec les conséquences pécuniaires très positives que cela entraine pour les détenteurs d’actions.

Souvenez vous aussi que les plans de rémunération de la performance dont bénéficie la centaine de bienheureux ne fonctionnent pas comme des kolkhozes et qu’il y a donc une répartition très inégale de l’oseille entre eux.

Il y a donc des « pauvres » chez les riches et c’est une situation injuste qui interpelle notre organisation soucieuse de justice sociale, mais on s’en occupera plus tard.

L’autre conséquence de ce fameux plan de rémunération calé sur le cours de bourse de l’action est que son enveloppe grossit en proportion de l’évolution du titre et qu’il faut donc la provisionner dans les comptes. Aïe !

Autrement dit, l’enveloppe nécessaire pour financer « le gras » de la centaine de « nécessiteux » située dans les plus hauts niveaux de salaires a déjà commencé à bouffer le résultat avant même qu’il ne soit constitué !

Comme le dit résultat n’a été obtenu que par « la maitrise des coûts », dont vous savez ce que cela recouvre pour nous, il y a de quoi nourrir quelques inquiétudes, d’autant que question salaires, c’est l’austérité déjà annoncée pour 2016. Enfin, pour nous.

Effet collatéral des largesses auto-attribuées des « méritants de la Fnac d’en haut », la participation, calculée sur le résultat, va être essorée par les dites largesses.

Tout ça c’est la faute à l’action !

Si on résume la situation, nous payons à travers l’impôt pour le CICE dont bénéficie la Fnac, la partoche va être amputée par les « méritants » et nos salaires vont stagner en 2016.

De quoi être en colère, non ?

Alors pour faire baisser le cours de l’action et les rémunérations « annexes » qui y sont liées, un petit mouvement social de fin d’année pourrait être efficace et nous rappeler au bon souvenir de nos ogres insatiables.

Votre CGT Fnac Amiens le 23 novembre 2015

Péché de gourmandise pour la Fnac d'en haut
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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 15:11

Résolument tournée vers l’avenir, notre société, conduite par l’équipe dirigeante gourmande de grosses rétributions et autres très généreux plans de rémunérations de la performance s’intéresse aux machines.

Rappelons quelques éléments du contexte économique : le chiffre d’affaire tend à stagner et la marge à baisser, le résultat obtenu n’a été possible que par la réduction des coûts, dont la masse salariale pour l’essentiel.

Pour maintenir un résultat qui permettra de verser à nouveau aux « happy fews » précités un peu de gras et encourager les investisseurs à se jeter sur le titre, il va donc falloir trouver autre chose, puisque les spéculateurs ne se sont pas jetés sur l’action Fnac et qu’en matière de réduction des effectifs, les limites de rupture sont déjà atteintes.

C’est là qu’interviennent les machines, des caisses automatiques, qui seront présentées comme une modernisation notable et blah blah blah…le futur quoi ! Un peu calqué sur le présent de Carrefour ou de Leroy-Merlin, entre autres…

Vous aurez rapidement compris qu’en remplaçant une femme (réalité statistique au service caisses) par un tas de ferraille et d’électronique, en demandant aux clients de faire une partie du boulot, et une fois amorti l’engin, des économies de personnel sont envisageables qui seraient de nature à permettre de maintenir le confort des « heureux élus ».

Une manière de tenter d’effacer aussi ce qui fait tache au titre de l’égalité homme/femme, puisque le service regroupe tout ce qui se fait en matière de précarité, d’absence de perspective et de différence de traitement et que les machines ne sont pas sexuées.

Nous risquons donc d’observer une recrudescence de licenciements disciplinaires pour faire de la place aux robots si le « turnover naturel » ne suffit pas.

« Serrez les fesses », mesdames, comme dirait un de nos camarades mal éduqué.

Autre sujet de satisfaction, les automates ne sont pas malades et ne partent pas pour des congés maternité, du moins pour l’instant.

Pour les arrêts de travail pour maladie des vivants, ceux-ci sont d’ailleurs en augmentation sérieuse et touchent aussi la population cadre/AM, au point que notre régime de prévoyance s’en trouve largement déséquilibré.

La négociation d’une évolution des cotisations doit intervenir sous peu, et puisque nous sommes presque dans la science fiction, imaginons que la direction de la Fnac, consciente de la responsabilité qu’elle porte sur la fréquence de survenue des arrêts maladie en raison des conditions de travail qu’elle impose, et accablée de remords, va décider de prendre à sa charge tout le poids de cette augmentation…

Votre CGT Fnac Amiens le 10 octobre 2015

Ça pourrait arriver ?

 Fnac, l’ère des robots ?
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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 16:17

Il n’a pas pu vous échapper que le Code du travail serait en surpoids, c’est rabâché à rythme soutenu par tous les média, dont il faut rappeler qu’ils sont pratiquement tous aux mains des patrons, les Pinault, Lagardère et autres Dassault.

Trop de pages, trop compliqué, trop contraignant, en bref, pas adapté à notre merveilleux monde moderne, il devient donc urgent de le réformer.

Il serait de plus un frein à l’emploi, nous disent les partisans de la réforme, oubliant que nous sommes installés dans un chômage de masse depuis plus de 30 ans, et que c’est ce chômage qui permet aussi de maintenir des bas salaires et une précarité qui touche spécialement les femmes.

Pourquoi le Code du commerce, aussi gras du bide que notre Code du travail, ne voit pas sa « surcharge » stigmatisée, pas plus que celle du Code des impôts aussi volumineux avec ses annexes et fort plus complexe ? Mystère…

Simplifier le Code serait une étape supplémentaire dans la réduction des droits des salariés, déjà bien entamés depuis la LSE (loi de sécurisation de l’emploi) qui permet de réaliser un plan social en un rien de temps et qui limite les possibilités de contestation judiciaire, pour le plus grand bonheur du MEDEF qui attendait ça depuis quelques temps.

La sécurisation est bien réelle, mais pour les entreprises.

La loi Macron sur le travail du dimanche, en réduisant le droit au repos et à une vie hors du boulot, empiète un peu plus sur nos existences mais c’est moderne ! Et la Fnac kiffe aussi, car même si l’amendement « Bompard » n’est pas passé, les ZTI sont là et collent à la localisation des Ets Parisiens, sûrement par hasard !

Le même Macron avait envisagé de revoir les textes concernant les tribunaux de commerce, où ne siègent que des patrons mais où les dérives ont pu alimenter les chroniques judiciaires.

Bronca et menace de grève chez les employeurs (eh oui !), pas question de mettre le nez dans les affaires et alors, n’écoutant que son courage, le ministre n’a rien fait.

En revanche, pour les Conseils de Prud’homme, le nettoyage est en cours, et si le plafonnement des dommages et intérêts pour licenciement abusif a été retoqué par le Conseil Constitutionnel, il reviendra nous promet-on.

Il parait utile de rappeler que le Code du travail est le socle minimum et que son rôle est de protéger les salariés qui sont placés en état de subordination.

L’histoire nous montre pourtant que faciliter les licenciements n’a pas d’effet positif sur le chômage et ne relance pas la consommation ni la croissance…

Plutôt que d’affirmer que la volonté est celle de réduire les droits que les salariés tiennent de la loi, c’est plus « in » de parler de simplification. Pour bientôt un Code bio chétif ?

Loi Macron, l'hypocrisie...
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